Art et psychologie
Bien que l’univers d’EVA s’exprime avant tout dans l’intuition, la création vibratoire et l’écoute du cœur, cette section regroupe quelques réflexions issues de mon parcours en art et psychologie. Une manière d’explorer aussi, par l’esprit, ce qui touche à l’âme.
Comprendre ce qui bloque la créativité : Attentes, fausses-croyances, peurs et limites.
Il nous est tous arrivé à peu près la même histoire, au moins une fois :
On voudrait réaliser quelque chose, on l'essaie en espérant arriver à l'idée de départ qu'on avait et BAM ! On n'est pas content du résultat, on en retire aucune fierté, ni aucune satisfaction... À quoi bon continuer ! Quel temps perdu ! Alors on passe vite à autre chose. Nos attentes sont déçues.
Évidemment, on réussi mieux dans certains domaines que d'autres, souvent parce que l'on valorise plus ces domaines-là (valorisé par nous-même, mais souvent par les autres autour de nous). Pour plusieurs d'entre nous, qui n'avons pas développé d'intérêt ou de talent particulier en art, cela remonte jusqu'à notre enfance et aux valeurs reçues par l'éducation qu'on a eu. Par exemple, on peut facilement croire (à tord) qu'on est très doué pour le français ou les mathématiques, mais pas du tout pour les arts. C'est ce qu'on peut appeler des fausses-croyances, car la vérité c'est que l'on a simplement très peu développer nos talents. [D'ailleurs, je pourrais vous raconter comment j'ai choisi mes métiers précédents, ce serait une histoire éloquente sur le sujet. Mais je m'arrête ici pour vous parler plus précisément de l'art et de la créativité.]
En grandissant, on devient plus conscient des dangers, on a certaines peurs et certaines limites (ex. peur de l'échec, peur d'essayer de nouvelles choses). C'est de la faute à : notre cerveau. Il aime le confort, il aime savoir que notre vie n'est pas en danger. Pour nous garder en sécurité, il nous fera croire à certaines limites. La Nouveauté, l'Imprévisibilité, ne pas avoir le Contrôle et la menace à l'Ego, ne sont pas des éléments qui garantissent notre survie. Ils sont perçus comme un danger potentiel, d'où le sentiment de stress face à ses éléments. Vous remarquerez peut-être que ce sont les méthodes comme CINÉ ou SPIN, propagé par plusieurs auteurs, mais moi je préfère l'appeler ''NICE!''. Parce qu'ils peuvent devenir super ''nice'', quand on comprend comment fonctionner avec eux. Lorsque l'on est conscient de leur rôle, on peut les rendre bénéfiques pour nous. S'exposer à la nouveauté, à l'imprévisibilité, arrêter de vouloir tout contrôler et s'avouer des petites blessures à l'égo, ça nous permet d'aller plus loin et d'évoluer. Guérison. Dépassement de soi. Découverte. Création.
En résumé, c'est dans nos attentes déçues, nos fausses-croyances, nos peurs et nos limites que la créativité peut s'être perdue, s'être retrouvé coincée. C'est donc en travaillant avec différents méthodes artistiques, créatives, psychologiques et en pleine conscience, que l'on peut avoir accès à une partie de notre propre univers. Notre univers créatif nous montre une partie de qui nous sommes vraiment et nous montre notre pontentiel unique de créer une vie à notre image, pleine de sens et d'abondance.
La pensée convergente : l'art de trouver LA bonne réponse.
Est-ce cela que l'on souhaite vraiment ?
L'école nous apprend à trouver la bonne réponse, parfois même à essayer de trouver comment l'enseignant a pensé sa question d'examen parce qu'il faut trouver LA bonne réponse pour réussir, n'est-ce pas? C'est ce que l'on appelle la pensée convergente, il y a un problème et notre cerveau tente de trouver LA bonne réponse. C'est cela que nous apprenons toute notre vie. Notre pensée devient alors principalement basée sur cette pensée convergente et cela affecte notre cerveau dans sa manière de trouver des solutions à un problème, dans sa manière d'envisager les choses.
À l'inverse, les arts, ayant recours à la créativité de l'individu, permettent le développement d'une pensée divergente. La pensée est comme une toile d'araignée, plusieurs idées et plusieurs solutions se relient à différents contextes, ce qui permet au cerveau d'évaluer les réponses générées et de sélectionner la réponse la mieux adaptée selon les circonstances.
Malheureusement, une fois adulte, si notre pensée est plus convergente, on cherche encore LA bonne réponse, mais personne ne viendra nous la donner. Des exemples de situations que l'on vit une fois adulte :
-
On a l'impression de ne pas prendre les bonnes décisions ou on hésite car on ne sait pas laquelle des décisions serait la meilleure (on cherche LA bonne décision à prendre).
-
On a l'impression d'y aller par essais-erreurs et on se sent embrouillé/mêlé.
-
On discute sur un point crucial au bureau, les gens ont des différences d'opinion et s'obstinent comme s'il n'y avait qu'une solution valable (ils cherchent à convaincre que leur solution est LA bonne solution).
C'est donc un enjeux réel, un problème fondamental de perception. Si on comprenait mieux les nombreux bénéfices à utiliser notre créativité et à se développer en art, on voudrait tous pratiquer l'art à tous les jours, qu'on soit bon ou pas, pour aider notre cerveau à développer un mode de fonctionnement optimal.
Les bienfaits reliés à l'art.
Autant dans la contemplation que dans la création.
Augmenter la pensée divergente
Regarder une oeuvre ou mettre à profit notre créativité permet de développer notre pensée divergente. Principe qui vient d'être expliqué ci-haut qui nous aide à trouver plusieurs solutions à appliquer en fonction du contexte et qui seront ainsi mieux adaptées. Et comme on le dit souvent dans le milieu de la psychologie ''l'intelligence, c'est la capacité de s'adapter'' !
Augmenter la dopamine
Hormone du bonheur, du plaisir et de la satisfaction. Elle peut être sécrétée par le cerveau au moment de la contemplation d'oeuvres d'art qui nous touchent ou au moment de la création d'une oeuvre. Pas besoin d'être bon ou que ce soit joli, il suffit que notre cerveau soit absorbé par ce qu'il regarde.
Augmenter la connaissance de soi
Les réponses données par notre cerveau sont des indices de qui nous sommes, de notre façon de pensée et de voir les choses. Un processus conscient face à l'art (observation ou création) permet donc d'enrichir la connexion avec soi-même en entrant en contact avec nos émotions enfouies, nos schèmes pensées, nos désirs profonds, notre créativité.
Augmenter la connexion aux autres et l'empathie
Le partage de l'art, le sens communautaire et culturel, le vécu/les émotions/les impressions que laissent une oeuvre... c'est par ce qui est véhiculé dans les diverses créations et par les opportunités de rencontrer l'autre dans son monde que l'on augmente notre connexion aux autres et que l'on favorise le développement de l'empathie.
Diminuer le stress et l'anxiété
En entrant dans un espace hors du temps et de non-jugement dans une approche consciente de l'art, cela diminue le stress et l'anxiété. Lorsque l'on se permet un temps pour se déposer, pour admirer des oeuvres ou pour se permettre la création d'une oeuvre, le cerveau se calme. Lorsque nous cherchons à ressentir, plutôt qu'à réfléchir, nous enlevons le poids du jugement et nous avons la possibilité de retourner doucement vers soi.
Selon moi, il y aurait aussi des fonctions plus spirituelles
Je crois que dans notre monde tout a une fréquence et tout est une question d'énergie. Comme nous l'avons appris en science : ''rien ne se perd, rien ne se créer, tout se transforme''!
Selon moi, il y a une résonnance entre ce qui vibre en nous et ce qui s'expose sur une toile. À mes yeux, le résultat N'EST PAS important, c'est le vécu qui l'est. Et c'est là où doit se diriger notre attention pour obtenir des réponses. À mon avis, l'art en toute conscience nous déclare une partie cachée de nous-même, des émotions et des blocages enfouis, des peurs et des fausses croyances maintenues inutilement. Elle a le pouvoir de nous transmettre des informations, de nous révéler à nous-même et de nous faire redécouvrir nos pouvoirs intérieurs. Puis, ce qui résonnait en moi au moment de créer (exemple : une toile), peut ensuite résonner pour quelqu'un d'autre qui l'observe (également en toute conscience), et lui transmettre un message à son tour.